lundi 27 octobre 2008

Histoire de la danse jazz, Eliane Seguin



" Indifférence ? Mépris pour une forme mineure ? Méconnaissance ? Peur d’on ne sait qu’elle compromission ? Longtemps réduite aux valeurs sans prestige du "divertissement", la danse jazz est exclue du domaine privilégié de la "danse savante" et ne saurait revendiquer les prérogatives culturelles réservées aux modes d’expression jugés "artistiques". Elle manquerait, semble-t-il, de ce sérieux qui sied tant aux formes officielles. Et lui concéderaient-ils un timide droit de cité, les dépositaires de la culture académique ne se risquent pas à gommer la hiérarchie des genres, qu’expriment dans sa pureté les institutions de la diffusion – que l’on considère seulement la place du jazz dans les programmes des scènes françaises".